Victor Hugo truculento

Victor Hugo

La légende des siècles, 1859 

...

Le soir vient, le soleil descend dans son brasier ;
Et voilà qu’au penchant des mers, sur les collines,
Partout, les milans roux, les chouettes félines,
L’autour glouton, l’orfraie horrible dont l’œil luit
Avec du sang, le jour, qui devient feu, la nuit,
Tous les tristes oiseaux mangeurs de chair humaine,
Fils de ces vieux vautours, nés de l’aigle romaine,
Que la louve d’airain aux cirques appela,
Qui suivaient Marius et connaissaient Sylla,
S’assemblent ; et les uns, laissant un crâne chauve,
Les autres, aux gibets essuyant leur bec fauve,
D’autres, d’un mât rompu quittant les noirs agrès,
D’autres, prenant leur vol du mur des lazarets,
Tous, joyeux et criant, en tumulte et sans nombre,
Ils se montrent

La sera arriva, il sole tramonta nel suo braciere;

E ora, là dove si inclina il mare, sulle colline,

Ovunque, nibbi reali, civette feline,

L'astore rapace, il falco pescatore dall'occhio lucente

Con il sangue, il giorno, che diventa fuoco, di notte,

Tutti i tristi uccelli mangiatori di carne umana,

Figli del vecchio avvoltoio, nati dall'aquila romana,

Chiamata nei circhi dalla lupa di bronzo, 

Seguaci di Mario e conoscitori di Silla,

Si radunano; e gli uni, abbandonando una testa calva,

Altri, asciugando alla forca il loro becco bruno,

Altri, di un albero [maestro] spezzato lasciando i neri appigli,

Altri, prendendo il volo dal muro dei lazzaretti,

Tutti felici e urlanti, chiassosi e senza numero,

Si mostrano